Avez-vous déjà entendu parler du moteur sanibroyeur ? Cette petite merveille de plomberie pourrait bien révolutionner votre salle de bains. Le sanibroyeur permet d’installer des WC dans des endroits où une évacuation classique serait impossible.
Imaginez pouvoir ajouter des toilettes dans votre sous-sol ou sous l’escalier sans gros travaux. Le moteur du sanibroyeur broie les déchets et les évacue par un petit tuyau, même à contre-pente. Fini les contraintes liées aux grosses canalisations !
L’installation d’un sanibroyeur est relativement simple, mais demande tout de même quelques précautions. Vous pensez pouvoir le faire vous-même ? Attention aux mauvaises surprises ! Un professionnel saura éviter les erreurs courantes et garantir un fonctionnement optimal de votre nouvel équipement.
Principes de fonctionnement d’un sanibroyeur
Le sanibroyeur est un dispositif ingénieux qui révolutionne l’évacuation des eaux usées dans les endroits difficiles d’accès. Son fonctionnement repose sur un système de broyage et de pompage sophistiqué.
Anatomie d’un sanibroyeur
Votre sanibroyeur se compose d’un bac de réception des eaux usées, d’un moteur électrique et d’une pompe. Le bac collecte les effluents provenant des sanitaires. Le moteur, connecté à une prise électrique, alimente la pompe et le système de broyage.
Lorsque vous actionnez la chasse d’eau, les déchets sont aspirés dans le bac. Le niveau d’eau déclenche alors le moteur. Les lames rotatives broient finement les matières solides, créant une bouillie liquide facile à évacuer.
Turbine, clapet anti-retour et électrovanne
La turbine, pièce maîtresse de votre sanibroyeur, propulse les eaux broyées vers le tuyau d’évacuation. Elle génère une pression suffisante pour refouler les effluents sur plusieurs mètres, voire à l’étage.
Un clapet anti-retour empêche le reflux des eaux usées dans le bac. L’électrovanne, quant à elle, régule le débit d’eau pour optimiser le broyage et l’évacuation. Ces composants travaillent de concert pour assurer un fonctionnement efficace et silencieux de votre sanibroyeur.
Vous apprécierez la simplicité d’utilisation de ce système, qui ne nécessite aucune intervention de votre part. Le sanibroyeur s’active et s’arrête automatiquement, vous épargnant les tracas liés à son fonctionnement quotidien.
Guide d’installation: Étapes et Conseils
L’installation d’un moteur sanibroyeur demande de la précision et du savoir-faire. Suivez ces étapes essentielles pour une mise en place réussie de votre nouvel équipement sanitaire.
Le choix du lieu et des outils
Commencez par choisir judicieusement l’emplacement de votre sanibroyeur. Assurez-vous d’avoir suffisamment d’espace pour l’appareil et les connexions. Mesurez deux fois, installez une fois – c’est la devise du plombier avisé.
Préparez vos outils : un niveau à bulle, une perceuse, des clés à molette, et un tournevis. N’oubliez pas vos gants – à moins que vous n’aimiez avoir les mains dans la plomberie toute la journée.
Vérifiez la pente d’évacuation. Une inclinaison de 1 cm par mètre est idéale. Trop peu, et vous aurez des surprises malodorantes. Trop, et votre sanibroyeur pensera qu’il est dans un grand huit.
Connexions sanitaires et électriques
Raccordez le WC au sanibroyeur en utilisant un manchon adapté. Serrez bien, mais pas trop – vous n’êtes pas en train de visser le bouchon d’un sous-marin.
Pour la douche et le lavabo, utilisez des raccords souples. Ils absorberont les vibrations et éviteront que votre salle de bain ne se transforme en salle de concert improvisée.
L’alimentation électrique est cruciale. Branchez le sanibroyeur sur une prise dédiée et protégée. Ne le partagez pas avec votre grille-pain, à moins que vous ne souhaitiez des toasts à l’eau usée.
Testez l’installation en vérifiant l’étanchéité des connexions. Un petit filet d’eau qui coule, c’est mignon dans un ruisseau, moins dans votre salle de bain.
Maintenance et Entretien: Un Mal Nécessaire
L’entretien de votre moteur sanibroyeur est crucial pour sa longévité et son bon fonctionnement. Bien que parfois fastidieux, ces gestes simples vous éviteront bien des tracas.
Nettoyage et Préventions des blocages
Votre sanibroyeur n’est pas une poubelle, messieurs-dames ! Évitez d’y jeter vos lingettes “soi-disant” biodégradables, elles adorent former des bouchons. Un nettoyage hebdomadaire avec un produit désinfectant doux suffit généralement. N’hésitez pas à utiliser une brosse à long manche pour atteindre les recoins.
Pour prévenir les blocages, adoptez quelques habitudes simples :
- Utilisez du papier toilette facilement dégradable
- Ne jetez pas de produits hygiéniques dans la cuvette
- Évitez les grandes quantités de cheveux
Un petit conseil de pro : un filet de vinaigre blanc dans la cuvette une fois par semaine aide à prévenir l’accumulation de calcaire.
Procédure de détartrage régulier
Le calcaire, ce petit coquin, adore s’incruster dans votre sanibroyeur. Un détartrage tous les 3 à 6 mois s’impose. Voici la procédure :
- Débranchez l’appareil
- Versez 1L de vinaigre blanc dans la cuvette
- Laissez agir pendant 2 heures
- Rincez abondamment à l’eau claire
- Rebranchez et testez
Si le moteur fait des bruits étranges après cette opération, c’est peut-être le moment d’appeler un plombier. Ne vous improvisez pas réparateur, sauf si vous aimez les douches imprévues !
Solutions aux problèmes courants
Les sanibroyeurs peuvent parfois causer des soucis, mais la plupart sont facilement résolus. Voici les problèmes les plus fréquents et comment y remédier efficacement.
Bruit: Rumeurs et Réalités
Votre sanibroyeur fait un boucan d’enfer ? Pas de panique, ce n’est probablement pas le monstre du Loch Ness qui s’est invité dans vos toilettes. Un bruit excessif peut être dû à plusieurs facteurs :
- Corps étrangers : Vérifiez qu’aucun objet indésirable ne perturbe le mécanisme.
- Lames usées : Avec le temps, elles perdent de leur tranchant. Un remplacement s’impose.
- Moteur fatigué : Si le bruit persiste, il est peut-être temps de songer à une révision.
N’hésitez pas à consulter un professionnel si le vacarme continue. Après tout, vos voisins vous remercieront de ne pas transformer vos toilettes en salle de concert improvisée.
Pannes fréquentes et Mesures à prendre
Face à une panne, ne vous transformez pas en plombier amateur. Voici quelques situations courantes et leurs solutions :
-
Refoulement d’eau :
- Vérifiez le clapet anti-retour
- Nettoyez la cuve et les tuyaux
-
Démarrage impossible :
- Contrôlez l’alimentation électrique
- Assurez-vous que le flotteur n’est pas bloqué
-
Odeurs désagréables :
- Nettoyez régulièrement l’appareil
- Vérifiez l’étanchéité des joints
En cas de doute, faites appel à un professionnel. Votre sanibroyeur vous remerciera de ne pas jouer les apprentis sorciers avec ses entrailles mécaniques.
Choisir un sanibroyeur: Prix et Modèles
Le choix d’un sanibroyeur peut s’avérer complexe face à la multitude d’options disponibles. Voici un aperçu des principaux critères à considérer pour trouver le modèle qui répondra le mieux à vos besoins et à votre budget.
Le marché des sanibroyeurs: une offre pléthorique
Vous trouverez une large gamme de sanibroyeurs adaptés à différentes configurations. Les marques comme SFA, avec son célèbre Sanicompact, ou Watermatic proposent des modèles variés.
Les prix oscillent généralement entre 200€ et 1000€, selon les fonctionnalités. Un sanibroyeur intégré coûtera plus cher qu’un modèle adaptable, mais offrira une meilleure intégration.
Pensez aux pièces détachées : certaines marques les rendent plus accessibles que d’autres. C’est un point à ne pas négliger pour la durée de vie de votre installation.
Comparatif des modèles phares
Le SFA Silence Eco+ se démarque par son faible niveau sonore, idéal pour les espaces de vie. Comptez environ 500€ pour ce modèle silencieux.
Pour les petits espaces, le Sanicompact est une solution tout-en-un efficace. Son prix tourne autour de 600€.
Voici un comparatif rapide de quelques modèles populaires :
Modèle | Prix moyen | Avantages |
---|---|---|
SFA Silence Eco+ | 500€ | Silencieux |
Sanicompact | 600€ | Compact, tout-en-un |
Watermatic W12P | 300€ | Bon rapport qualité-prix |
N’oubliez pas : le moins cher n’est pas toujours le plus économique à long terme. Choisissez en fonction de vos besoins spécifiques et de la qualité du SAV.